signet haut de page

Pourquoi cette campagne ...

retour sommaire

1

 double objectif prioritaire

2

 diagnostic : foot 9 - export 0

3

 baromètre emplois-export

4

stratégie export contre chômage

5

exemples en entreprise

6

 organisation et actions

4

STRATEGIE  "EXPORT  CONTRE  CHÔMAGE"

Sommaire : stratégie " Export contre chômage"
Rappel du diagnostic avec les chiffres-clefs
Enjeux d'une volonté d'expansion internationale
Disponibilité de Ressources Humaines spécialisées, indispensables à la réussite
Priorité : cibler les 7 milliards de consommateurs mondiaux, plutôt que les 65 millions du marché français 

signet Rappel du diagnostic

Rappel du diagnostic avec les chiffres-clefs

 Près de 130 000 des 140 000 entreprises exportatrices françaises manquaient des ressources humaines indispensables au développement de leur potentiel de croissance international, dans les années 1990 ...
Sans doute, le plus riche potentiel au monde
(cf. § constat, dans - 1 -  Double objectif, ci-dessus).
Elles évaluaient alors leurs besoins en "emplois-export" à plus de 100 000 spécialistes opérationnels 
et fonctionnels, dont le recrutement serait facilité par des mesures de financement adaptées  
...  

D'ailleurs, la création de tous les emplois-export estimés nécessaires entraînerait rapidement une croissance pérenne générant des centaines de milliers d'emplois induits ...

NB : fin 2012, où les Douanes ne recensent plus qu'environ 120 000 entreprises exportatrices,
( dont la cause probable
est le manque de compétitivité, faute de spécialistes opérationnels ! ... ).
Sans nouvelle étude nationale BVA comparable à celle de 1994, la croissance potentielle (export & emplois) reste considérable, ainsi que l'attestent les baromètres emplois-export réalisés depuis avec un panel de CCI,
confirmant la carence persistante de spécialistes dans près de 85% de nos entreprises déjà exportatrices
(cf. chapitre précédent), et ce "dopage" en Ressources Humaines suffirait à relancer notre économie, même dans une conjoncture mondiale morose, car les mesures prescrites sont toutes endogènes et ne dépendent, comme pour mettre  le " Cap sur l'Emploi Export ", que de la volonté politique de nos Gouvernants ...  

Haut de page

signet Enjeux

Enjeux d'une volonté d'expansion internationale

Conséquence logique du manque de spécialistes :  des entreprises exportatrices "passives" ...
en majorité, les entreprises exportent encore à la remorque de la volonté de leurs agents ou distributeurs étrangers :
sans moyens humains à faire intervenir sur place, elles ne peuvent définir les priorités de marché les plus productives,
ni choisir les moyens de développement les plus efficaces.   

Opportunité exploitable : un immense potentiel d'expansion  internationale pour toutes ces entreprises, 
très rapidement  productif, et facteur de la création d'emplois induits ...

... avec une stratégie "Export contre chômage", où le recrutement d'un(e) exportateur génère  
une rapide progression des ventes, nécessitant  souvent vite de nouvelles embauches
 (R. et D., gestion, et surtout en  production...), ainsi que chez leurs fournissseurs et prestataires de services ...

La fourchette est large, centrée à 500 000 emplois, entre les prévisions frileuses des entreprises elles-mêmes, 
un peu inférieures à 100 000et les projections réalisées avec des économistes : près de 900 000 emplois
intégrant aussi les effets induits d’une telle croissance export sur la sous-traitance et les services B' to B'
.  

On notera que le passage à l'acte, pour atteindre un chiffre significatif de recrutements d'exportateurs, 
ne s’accomplira que si des facilités budgétaires sont précédées d'une promotion très incitative.

Ainsi, le plan gouvernemental de 1994/95 d'avance en trésorerie pour le recrutement de cadres export
s’est soldé par un échec ( seulement une centaine de dossiers, pour près de 130 000 entreprises éligibles ... ) .

Cause évidente :  les actions de communication préalables, aussi  suggérées par Dynamique Export
pour convaincre les entreprises d'embaucher, n'ont pas été mises en oeuvre, avant le lancement de ce plan

On notera que le coût de la communication nécessaire est dérisoire, au regard de l'enjeu : 
un budget annuel de 5 à 8 Millions d'euros suffirait à couvrir une campagne de communication nationale (publicité dans la Presse économique, ainsi que de l'information rédactionnelle) et des actions complémentaires
événementielles
sur le  "terrain" , au contact des dirigeants d'entreprise qu'il faut décider à investir enfin
en R. H. internationales,
donc mettre le
" Cap sur l'Emploi Export ", message que nous diffusons depuis 1991
( Cf. rappel
ci-après, dans case rouge : Actions événementielles ... )

, Haut de page

signet disponibilité des RH 

Disponibilité de Ressources Humaines déjà spécialisées, 
indispensables à la réussite

Une stratégie basée sur un fort investissement en emplois-export devrait d’autant plus sûrement compter
parmi les grandes priorités de la politique économique et sociale française
que nous disposons des Ressources Humaines nécessaires, gravement sous-employées : 

des milliers d’exportateurs expérimentés sont au chômage : à gauche sur la photo ci-dessous, 
Jean-Noël Jeanneney
, Secrétaire d' Etat du commerce Extérieur en reçoit une confirmation directe, 
en 1991, sur l' Espace-Rencontres Dynamique Export, où il découvre avec surprise le très grand nombre de
demandes d'emplois affichées, face aux rares offres proposées par les entreprises. 

* la majorité des jeunes diplômé(e)s chaque année, avec une spécialisation affaires internationales
ne trouve pas d’emploi-export et doit se détourner vers d'autres fonctions (import, ou hexagonales ...), 
sur un total supérieur à 30 000, pour l'ensemble des filières, de Bac +2 ( plus les BTS c
ommerce international ), jusqu'aux nombreux Bac+5 à vocation mondiale.

D’ailleurs, UBIFRANCE n’a pu placer en 2010 que près de 7 000  " V.I.E." en entreprise, parmi plus de 65 000 diplômé(e)s Candidat(e)s inscrit(e)s, et ce, à 68% dans de grands Groupes !

Cette stratégie ne risque donc pas de se voir freinée par une pénurie de spécialistes export, 
comme cela aurait été le cas, voici 25 ou 30 ans, quand nous n'étions que quelques dizaines par promotion,
dans les rares ESC offrant une filière spécialisée ( ou à l'ESCE, et - en troisième cycle - le CECE, pour l'essentiel ...).

Quatre chiffres
confirment
d'ailleurs bien cette situation abracadabrantesque, quand - n'hésitons pas à le redire -
la grande majorité de nos entreprises n'ont pas (ou pas assez) encore investi  en emploi(s)-export :

Dans un numéro spécial du Moci, où cet indispensable hebdomadaire du commerce international présente,
avec un dossier proche de 100 pages
, le panorama des 409 formations spécialisées (dont une centaine de BTS), 
tout(e) diplômé(e) à vocation internationale s'attendrait à trouver une rubrique offre d'emplois pléthorique, dans le même numéro. Mais, déception !  cinq annonces export seulement, sur deux pages !... 

Par contre, la  stratégie "Export contre chômage" risque de connaître des difficultés 
dans sa deuxième phase
:

Après le recrutement des exportateurs, celui des  spécialistes de toutes les autres fonctions,
(avec d'éventuels investissements industriels)  que nécessite la croissance internationale ainsi générée,
dans l'entreprise comme à l'extérieur, en sous-traitance et services.  

Chaque entreprise doit, en effet, s'assurer que ses capacités de production ne freinent pas son potentiel de développement export, du fait de la pénurie de spécialistes dans certains domaines, en anticipant ce problème à temps, afin que tou(te)s soient prêts à jouer en équipe dans le contexte d'une économie mondialisée ...

Il ne serait donc pas superflu, aux plans national et régional,  d'impliquer davantage, sur ce point, les principaux acteurs (DGTPE/ DRIRE, DRCE, C(R)CI, fédérations professionnelles, chambres des métiers, etc., avec Pôle Emploi, l'APEC, l'AFPA, et autres organismes susceptibles de prévoir et mettre en oeuvre les moyens de préparer les demandeurs d'emploi  idoines à leur adaptation internationale aux fonctions et secteurs les plus demandeurs et les
 moins pourvus, à moyen terme (de la R.D. aux achats, à la production, à la logistique ...)

Haut de page

signet 6 ma contre 60 mo

Priorité : cibler les 7 milliards de consommateurs mondiaux, 
plutôt que les 65 millions du marché français

Avec ce constat, un Plan national pour l’emploi-export soutenu par une communication tonique  
reste d'actualité
. Cette stratégie économique et sociale offensive permettrait d'exploiter ... 
enfin
... notre vaste potentiel de croissance internationale.

En effet, l’expansion de nos exportations en mettant le Cap sur l'Emploi Export 
(l’une des seules solutions anti-chômage qui ne compte aucun détracteur !

constitue sans doute le premier gisement de croissance et d’emplois productifs de la France.

Alors, laissons les économistes hexagonaux étudier les variations de la consommation des ménages, ou bien
supputer les mesures fiscales pour assurer sa reprise, évidemment limitée dans notre petit marché aux besoins de
65 millions d'habitants, déjà satisfaits, pour la plupart ...  afin de cibler avec toute  la  détermination  nécessaire
... les 7 milliards
de consommateurs du marché mondial ...
...
pour que nos entreprises y gagnent les places qu'elles ont la capacité de conquérir.

Et sans attendre, voyons quelques exemples d'emplois-export, capables de convaincre ... 
même les éternels sceptiques ...

Haut de page