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Sommaire Général

Lettre ouverte 2002 de Dynamique Export
pour activer la croissance et la création d’emplois

… aux Citoyen(ne)s  volontaires,
des propositions très pratiques de dynamique internationale, dans un grand projet consensuel,
pour stimuler le succès des entreprises
françaises avec la clientèle étrangère, 
et pour réussir aussi eux-mêmes à mieux s’ouvrir sur le monde, avec d’autres Français et Européens ...
… aux Personnalités politiques ...
un programme consensuel de dynamique export pour accélérer la croissance des marchés extérieurs 
de l’économie française, et pour assurer ainsi la création d’emplois vraiment productifs  

Mesdames et Messieurs,

En 1988 et 1995, aucun Candidat n'affichait d'ambition inter- nationale. Quant aux Présidentielles/Législatives 2002, faute de débats constructifs, la stratégie "Export contre chômage" proposée à tous les Partis dans cette Lettre n'a pu être étudiée ; elle reste donc ouverte, pour que ses actions consensuelles finissent par être exploitées.

Cela constituerait une opportunité rare de rapprocher  tous les Français-citoyens, mobilisables pour la même dynamique dans le cadre de proximité de leur Région,  et de promouvoir aussi un "esprit d’équipe des XV" au sein de l’Union européenne, où, avec l'Euro, presque tous les pays jouent enfin bien mieux ensemble, avec le même ballon.

En effet, les solutions mises en œuvre par les Pouvoirs Publics pour stimuler la croissance et créer des emplois se bornent, pour l’essentiel, aux limites étroites de l’Hexagone : notre petit marché intérieur de 60 millions d’habitants, dont nous avons aujourd'hui presque saturé  les capacités d’expansion (consommation des ménages / développement des entreprises).

En comparaison, seuls des investissements minimes sont consacrés  à  élargir  nos  parts  du  marché européen et mondial,  de 6 milliards de consommateurs, seulement "écrémé", grâce à la minorité de nos quelques milliers d’entreprises déjà actives sur les cinq continents. 

Il nous reste donc un potentiel de développement international immense à exploiter, sans nous satisfaire d’une balance commerciale excédentaire,  et cela même dans une conjoncture plus difficile, car souvent propice aux audacieux.

Nous disposons, en effet, d’un capital de produits, de technologies, et de services, dont la richesse et la variété sont sans doute inégalées dans le monde, loin devant nos amis Allemands, Anglais, Italiens, Japonais et Américains, avec la valeur ajoutée de notre image historique et culturelle. *

* Cette conviction a déjà reçu une première confirmation "intuitive" (avant étude approfondie) de Mr. René Ghesquière, alors Ministre  Conseiller en Italie, auparavant en Poste aux États-Unis et au Japon, puis Inspecteur Général des Postes d' Expansion Économique de la DREE à l'étranger.

Rappel des lettres ouvertes 
(avril 1988 et 1995) adressées aux Candidat(e)s
par Alain-Eric Giordan, dirigeant de la Campagne "Dynamique Export" :

"Présidentielles : le chaînon manquant"
Sous ce titre, dans Le Nouvel Economiste du 29/04/1988, il souligne les louables promesses d’investissement des Candidats en matière d’enseignement, de formation et de recherche, mais  déplore que les programmes électoraux ne se   complètent pas d’une stratégie d’expansion  internationale volontariste, permettant à  nos entreprises de mieux exploiter à  l'étranger  notre  "force de frappe export" ... 
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Rappel de la Lettre ouverte 1995 ci-après ...

Nous disposons, en plus, d'un réseau d'appuis remarquable, en France comme à l'étranger, encore largement sous-utilisé par nos entreprises exportatrices, alors que ces Partenaires publics, privés ou même bénévoles, sont organisés et disponibles pour répondre aux besoins spécifiques de chacune.

Encore faudrait-il donc nous donner les moyens humains de valoriser à l’étranger ce capital avec ces appuis, cela par une volonté stratégique d’autant plus forte qu’à l’évidence, l’avenir de l’économie française et sa capacité de création d’emplois reposent sur l’expansion internationale de nos entreprises, la meilleure garantie pour leur survie.

"Lettre ouverte à 9 Candidats hexagonaux"
Sa récidive parue le 13 avril 1995 dans  Le Moci,
exprime bien, dès ce titre au  ton devenu polémique, la déception légitime ressentie par Alain-Eric Giordan Constatant que de nombreuses Personnalités politiques ont déjà oublié les actions de Dynamique Export qu’elles avaient pourtant soutenues, depuis sept ans, il leur rappelle les opportunités "tous publics" à mettre en œuvre pour la croissance et l’emploi
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Une opportunité d’expansion à saisir d’urgence
car mondialisation et concentrations durcissent la concurrence dans les marchés extérieurs, mais que la France pourrait exploiter rapidement encore, pour trois raisons :

> 130 000 entreprises exportatrices ** sont en sous-régime n’ayant pas encore recruté d’exportateur(s), elles n’ont pas les moyens humains de développer leur potentiel à l'étranger où elles restent passivement à la remorque de leurs clients locaux, en attendant leurs commandes. Pourtant, de nombreux exemples attestent que l’arrivée d’un(e) spécialiste permet d’activer les affaires internationales, et très vite, de doubler ou tripler les ventes export. Une croissance facteur de nouvelles embauches : globalement, près de 500 000 emplois***.

> les ressources humaines nécessaires sont disponibles : 
des milliers d’exportateurs confirmés se trouvent au chômage, plus de 20 000 diplômés sortent chaque année avec une spécialisation "affaires internationales". Nous avons même la capacité de remobiliser à l’export les spécialistes qui ont dû se détourner vers d’autres fonctions, faute de pouvoir trouver un emploi où utiliser leur savoir-faire international.

> les budgets nécessaires apparaissent dérisoires par rapport à l'enjeu et indolores pour les finances publiques, avec la  promotion d'un actionnariat de proximité ( cf. 4 : grand public ). 

** soit 92% des 140 000 entreprises exportatrices
sans responsable chargé(e) à plein temps du
développement de leurs marchés extérieurs ;
en outre, beaucoup parmi les 8% d’autres
entreprises ayant un service export, ont des
effectifs encore très insuffisants ( en moyenne
nationale, un seul exportateur couvre le vaste
monde, quand l’entreprise aligne trois dirigeants
commerciaux sur notre petit Hexagone ! ... ).  
*** Ces chiffres datent de l’ étude BVA de 1994,
menée avec le concours de la DREE que
Dynamique Export a pu actualiser, grâce aux
estimations réalisées en novembre 2000 avec
22 C(R)CI ( ce "baromètre emplois-export" qui
situe encore à 87% les entreprises exportatrices
sans exportateur à temps plein, vient reconfirmer
les potentialités des projections antérieures :
le recrutement de 115 000 spécialistes export
génèrerait plus de 30 milliards d'euros
( soit 200 milliards de francs ) d’exportations supplémentaires à 3 ans ; cette croissance internationale entraînerait
la création de près de 500 000 nouveaux emplois
avec les effets induits, principalement en production, sur la sous-traitance et dans les services.

Voici quatre exemples d’actions à mettre en œuvre pour vous donner une image plus concrète d’une telle stratégie "export contre chômage". 

L’efficacité de ces actions est d’autant plus crédible qu’elles ont été, pour la plupart, déjà testées par Dynamique Export avec des Conseils régionaux et généraux, des Mairies et des Chambres de Commerce, auprès de tous les publics concernés :

1. dirigeants et personnels d’entreprise exportatrice 

Les chefs d'entreprise constituent la "cible" principale. Leur frilosité internationale doit être réchauffée, pour les inciter à se doter des spécialistes nécessaires à leur expansion mondiale. 

Un  plan national pour l’emploi export 
devrait donc leur proposer un cocktail bien dosé de mesures spécialement adaptées au recrutement d’exportateurs.  

Mais d'abord et surtout, il faut lancer de fortes campagnes de communication combinant publicité media nationale avec opérations de terrain régional et local, pour réussir enfin à les convaincre de leur intérêt d'exploiter cette opportunité
L’ensemble étant complété par des actions de motivation et de formation internationales de l’ensemble des personnels.

Enfin, un véritable esprit d’équipe inter-entreprises françaises et européennes complémentaires, voire concurrentes, serait utilement encouragé par les organismes institutionnels de l'Union Européenne, de ses 15 États, puis activé en proximité régionale. 

140, Champs Elysées - 75008 Paris

Téléphone : 01 44 21 80 50 

contact@dynamique-export.org

2. étudiant(e)s et diplômé(e)s

Chez eux, bien heureusement, motivation et formation export ne manquent pas, mais ils subissent - malgré des interventions réussies sur le terrain mondial - la réticence des entreprises à leur confier des fonctions internationales " ... avant trois ans d'expérience " ! 

Il importe donc surtout de mieux les préparer à convaincre les dirigeants d’entreprise de leur déléguer stages et missions, puis de les recruter , en assurant la diffusion de certains supports pédagogiques comme "Trouver, préparer et réussir 
une mission à l’étranger … ou un emploi export".

3. collégiens et lycéens

L’étude des langues a notablement progressé, mais leur motivation reste à stimuler davantage. 

Par exemple : 
en mettant le module pédagogique "Jouer à l’exportateur" à la disposition des enseignants de langues qui pourraient le prolonger par la participation (avec les parents d’élèves) à un concours vidéo local, régional, puis national et européen.

Ceci serait utilement complété par la proposition aux Jeunes, en séjour linguistique à l’étranger, des programmes ludiques para- professionnels "Junior Export".

4. grand public  

> Les Français désireraient disposer d’une meilleure couverture médiatique des actions conduites par nos entreprises, dans la compétition mondiale. Des "supporters" en puissance, donc, sur ce terrain passionnant ( source, à ce sujet : étude BVA - Dynamique Export "Les Français et l’exportation" ). 

D'autant plus que des millions (15, ...20 ?) de salariés devraient se sentir "Tous Exportateurs !", au sein de l'ensemble de nos 140 000 entreprises exportatrices, leurs sous-traitants et même leurs prestataires de services (exemple : La Poste), grâce à une communication interne tonique, voire des formations adaptées. 

Chacun serait plus motivé avec une information sur son rôle, et toute son importance,  dans le travail d'équipe nécessaire au succès à l'export (de la RD à l'atelier, au standard et à l'accueil,  des stocks/expéditions à la compta. et au SAV...) par ceux qui vivent au contact du "terrain mondial"  dont ils doivent trouver le temps de faire partager passions, problèmes et victoires !  Plus de 70% des salariés se disent ouverts au "virus de l'export".

> Dynamique Export propose aussi que cette mobilisation des Professionnels soit relayée par la promotion auprès du grand public de " l' Actionnariat Local des Européens pour l' EXport ". 

Cet ALEEX® répondrait aux besoins financiers des entreprises ( PME, TPE, et artisanales ) pour certains des investissements nécessaires à leur expansion internationale,  avec le recrutement des spécialistes export indispensables,  assurant création et/ou préservation de nombreux emplois induits ( en production, administration, etc ).

L' Actionnariat Local des Européens pour l' EXport viendrait élargir les financements institutionnels et bancaires déjà disponibles, en rassemblant localement de nouveaux investisseurs ( avec même la tirelire des ados et le bas de laine des retraités ) en "activant" un esprit d'équipe export productif et convivial autour des entreprises,  parce qu'ils les connaissent en voisinage, que certains de leurs proches y travaillent ...

Suivant le succès rencontré, cette collecte de l'épargne dormante auprès du public allégerait d'autant les charges budgétaires de l'état, de l'Union Européenne et des collectivités territoriales, depuis les régions jusqu'aux communes. 

On notera que "L'épargne populaire de proximité" 
a déjà été testée, ce qui vient d'être confirmé  par Mr. Stéphane Jacquemet dans Le Point  du 4 janvier, Consultant en stratégie financière. Il promeut aussi dans Les Echos du 14 janvier 2002 cette forme de placement qu'il destine à la création des start-up, 
et par son livre "L'audace économique"  
(Editions de L'Harmattan).

Une expérience également rapportée par Le Point, 
et d'autres transmises par Mr. Joseph Briend, 
Conseiller Général du Morbihan et Maire de Pleucadeuc, renforcent l'intérêt d'essaimer 
cette formule :

Face au risque de mort économique de sa commune dans les années 70, il a convaincu 
ses administrés d'investir dans l'implantation d'industries agroalimentaires. 
Résultats : la création de 850 emplois 
depuis lors dont - par exemple - de 7 à 111 pour l'entreprise C.A.P., avec un solide dividende  et l'avoir fiscal pour ses petits actionnaires, dès 
la première année, puis la valeur de leurs titres multipliée par dix en dix ans … 

> Autres opérations d’ouverture internationale attendues :  

- au plan national, un jeu "Bienvenue en France" pour améliorer l’accueil dans notre pays ; aussi l’action de sensibilisation "10 millions d’ambassadeurs de France" pour que nos voyageurs contribuent à bonifier notre image à l’étranger

- au plan local et régional ( Dom-Tom inclus ), 
des "Journées portes ouvertes sur le monde" facilement élargies à "l’Equipe des XV" de l’Union européenne, où l’on n’oubliera pas la richesse que constituent nos nombreuses minorités ethniques ( hors U.E.  ). En effet, certains de leurs membres peuvent devenir d'efficaces coordinateurs, commerciaux, formateurs, techniciens,  pour le développement des entreprises dans leur  pays d’origine, et de son expansion économique. 

Au-delà de leurs résultats positifs sur la croissance et l’emploi,  ces actions peuvent rassembler les Français volontaires, quelque soient leur âge, leur activité, leur parti politique, autour  d'un même objectif : faire progresser la dynamique export de la France ( et de l’Union Européenne ) dans le monde.  

Tout ceci en prenant exemple sur la mobilisation sportive "on va gagner ! ... " pour le football, devenu champion du monde avec la force d'une volonté partagée par toute une nation.

Pour mémoire, la campagne de communication
"Dynamique Export" a été lancée en 1987 par
Alain-Eric Giordan, en raison du manque de
réactivité des Pouvoirs Publics aux résultats,
pourtant édifiants, des études qu’il a réalisées 
sur les graves carences en ressources humaines
spécialisées des entreprises exportatrices
françaises. En 1985, "Les coulisses de l’export",
avec la BFCE, puis en 1986 / 1994, "Emplois-Export"
avec l’Institut BVA et le concours de la DREE.

En espérant que vous souhaiterez faire connaître votre volonté de (contribuer à) lancer les actions permettant aux Français de relever et d'exploiter - ensemble - le défi de la mondialisationavec "l’Equipe des XV" de l’Union Européenne, je vous prie, Mesdames et Messieurs, de bien vouloir agréer l’expression de ma considération distinguée.


                                                                                                     Alain-Eric  Giordan

P.S. : cette Lettre reste aussi toujours "ouverte" parce que d'autres suggestions constructives seront les bienvenues, enrichissant ainsi son contenu et assurant une mise en oeuvre plus efficace.

Alain-Eric  Giordan
Conseil en marketing de développement international, depuis 1979, après
avoir quitté L’Oréal ( où il a dirigé la zone Asie / Pacifique, puis la filiale
australienne, le marché duty-free mondial et le développement-marketing 
d'une filiale du Groupe, Parfums & Beauté international, la société 
en charge de l’exportation de ses marques de luxe, telle Lancôme ), 

Auteur de plusieurs livres ( dont "Exporter Plus" - Ed. Economica - 
et "Expand !…" - Gower publishing co. ), il a reçu le soutien de quelques
entreprises-mécènes ( Bull, Crédit Lyonnais, Hesnault, Peugeot,
Rhône-Poulenc, UTA … ) pour assurer les deux premières années 
de la campagne "Dynamique Export", lancée en 1987.

Il consacre depuis l’essentiel de son temps à conduire, avec des dirigeants
d’entreprise et des étudiants bénévoles, des recherches et études pour
cette campagne de communication :  lobbying, relations-Presse,
conférences et organisation d’actions événementielles nationales, 
ou bien régionales, avec les collectivités locales, CCI, etc.

Une carrière exclusivement internationale qui légitime son engagement 
dans cette campagne nationale et européenne d'intérêt général. On notera
d'ailleurs qu'il a exercé dans tous les grands secteurs d'activité
avec sa clientèle de conseil d'entreprises françaises et étrangères, ...
... et que, avant son parcours L'Oréalien, il avait développé une expérience export dans les biens d'équipement et les services touristiques.

Auparavant, ce Parisien avait choisi d'intégrer 
l' Ecole Supérieure de Commerce de Marseille,
l'une des très rares écoles proposant déjà alors 
une spécialisation en commerce international, 
où il fut élu Président des Etudiants (1968-69).
Puis, il s'est perfectionné en suivant le seul MBA de
troisième cycle dans ce domaine, à l'époque, le CECE  
Centre d' Etudes du Commerce Extérieur ).